L’intrication quantique est un phénomène fondamental de la mécanique quantique mis en évidence par Einstein et Schrödinger dans les années 30. Deux systèmes physiques, comme deux particules, se retrouvent alors dans un état quantique dans lequel ils ne forment plus qu’un seul système dans un certain sens subtil.
Toute mesure sur l’un des systèmes affecte l’autre, et ce, quelle que soit la distance les séparant. Avant l’intrication, deux systèmes physiques sans interactions sont dans des états quantiques indépendants mais après l’intrication ces deux états sont en quelque sorte « emmêlés » et il n’est plus possible de décrire ces deux systèmes de façon indépendante.
C’est pourquoi, comme indiqué précédemment, des propriétés de non-localité font leur apparition et la mesure sur l’un des systèmes influence instantanément l’autre système, même à des années lumière. Le phénomène d’intrication est l’un des phénomènes les plus troublants en mécanique quantique servant de base à l’interprétation de Copenhague de celle-ci.
L’intrication quantique est au cœur des fameuses expériences dites du paradoxe EPR et du chat de Schrödinger, ou encore de l’ami de Wigner. Le phénomène d’intrication repose sur les principes mathématiques et physiques de la mécanique quantique. C’est-à-dire, les notions de vecteurs d’états et de produits tensoriels de ces vecteurs d’états d’un côté et les principes de superposition des états et de réduction du vecteur d’état de l’autre.
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